La thérapie analytique  s’appuie sur la prise en compte des mécanismes inconscients, tout comme une psychanalyse “classique”.

Elle est  un “travail psychique accompagné” par l’analyste-thérapeute;  le patient est co-acteur de sa guérison.

 

La thérapie psychanalytique permet la  transformation d’un symptôme, physique ou psychique,  par la compréhension profonde  des dynamiques inconscientes sous-jacentes, c’est à dire par la création de nouveaux liens de sens.


Différence avec les Thérapies cognitivo-comportementales

 

Elle se différencie en cela des thérapies cognitivo-comportementales (TCC),  qui ciblent la maîtrise des symptômes, sans permettre la compréhension des scénarios conflictuels inconscients. Ainsi, un symptôme traité par les TCC peut disparaitre, puis resurgir, ou prendre  une autre forme, quelques mois ou années plus tard.

La thérapie psychanalytique est un travail de  prise de conscience et de verbalisation  par le patient, accompagné par son thérapeute, travail qui transforme ce qui n’avait jamais pris sens pour le patient.

Dans le cas des symptômes psychosomatiques, les nouveaux liens de sens – représentés  au niveau cérébral (IRM-f) sous la forme de  nouvelles connexions synaptiques (1) –  permettent de délier l’enracinement physique du symptôme. Le patient récupère de ce fait de nouvelles capacités pour se relier psychiquement aux autres.


(1) ” Le réseau synaptique tel qu’on le connaît actuellement permet de  penser  le remaniement des symptômes par le travail thérapeutique psychanalytique. C’est l’avancée récente majeure effectuée par les neurosciences en direction de la psychanalyse. cf. “Plasticité neuronale : les traces et leurs destins”[1François AnsermetMathieu ArminjonPierre Magistretti – Dans Épistémologie et méthodologie en psychanalyse et en psychiatrie (2017), pages 19 à 46