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LA THERAPIE PSYCHANALYTIQUE AUJOURD'HUI

  • Depuis Freud (début du 20ème siècle), la psychanalyse a connu des avancées essentielles, mal connues du grand public en France, peut-être car les média « mainstream » préfèrent communiquer sur  les thérapies « newage”, empreintes d’une aura magique,  ou sur les TCC et l’hypnose, empreintes d’une aura scientifique. Surtout, l’exercice de ces thérapies, auxquelles on se forme en quelques mois, est moins exigeant que celui de la psychanalyse (cf.  notre déontologie).
  • Les psychanalystes post-freudiens, comme Mélanie Klein,  puis  les post-kleiniens (W. Bion, D. Meltzer, E. Bick,  entre autres) ont permis de faire évoluer la théorie et la pratique de la psychanalyse. La thérapie psychanalytique  n’est pas seulement une méthode de traitement des désordres névrotiques (psychiques), mais peut participer au traitement des symptômes  psychosomatiques,  traces concrètes de troubles psychiques très précoces .  La thérapie psychanalytique est bien sûr un puissant outil de développement personnel.
  • L’écoute psychanalytique a montré que les symptômes psychosomatiques s’enracinent dans une élaboration inexistante ou précaire des  “liens de sens » (psychiques), survenue le plus souvent avant l’âge de 3 ans. Il s’agit dès lors de  dénouer l’énigme du symptôme, énigme qui prend la forme d’oripeaux aussi multiples et singuliers que les histoires  individuelles de ceux qui en souffrent.

DEONTOLOGIE

Définition du stress

Le stress est un état psychique ou physique survenant quand nous vivons une situation nécessitant des capacités qui excèdent nos ressources personnelles (émotionnelles, intellectuelles, physiques) et sociales.

Ainsi, le sentiment d’être stressé traduit l’ incapacité de gérer des événements qui nécessiteraient la mise en œuvre de moyens intellectuels, émotionnels ou physiques qui manquent à la personne « stressée ».

Le stress positif (« EUSTRESS ») est une réponse d’adaptation positive à un challenge, un défi qui s’inscrit dans le cadre des moyens émotionnels, intellectuels et énergétiques dont dispose la personne.

Le stress négatif, habituellement nommé « STRESS » est la réponse à un défi qui dépasse nos capacités à réagir (avec nos ressourcespersonnelles ou les ressources de l’environnement), la réponse inadaptée handicappe notre performance

MANIFESTATION DU STRESS (décrites dès 1930 par H.SELYE

  • Se sentir stressé est le signal d’une situation nouvelle, imprévisible, dans laquelle nous ne n’avons plus le sentiment de contrôler ce qui nous arrive.
  • Le stress fait partie de la vie. C’est une situation normale qui se présente chaque fois que nous expérimentons quelque chose de nouveau, imprévisible et hors de notre contrôle. À ce moment, tous nos sens se mettent en alerte pour que nous soyons prêts à affronter l’inconnu. Dès que l’inconnu se dissipe et que nous reprenons le contrôle, notre état de tension retombe et nous nous sentons de nouveau plus calme et plus détendu. Par contre, si la situation de stress perdure, les messagers chimiques qui accompagnent l’état de stress se mettent à produire un effet négatif sur notre corps, nos réactions émotives et même nos capacités mentales.
  • Chaque personne à un « seuil de stress » variable. Certaines personnes fragiles peuvent basculer dans la dépression (symptômes somatiques ou psychiques) du fait de changements apparemment mineurs, faute d’avoir développé à temps leur aptitude à trouver des solutions créatives pour avancer dans la vie.
  • Une certaine quantité de stress est stimulante, mais une trop forte dose est nocive, surtout si elle ne connaît pas de répit.
  • Prenez l’habitude d’évaluer votre niveau de stress régulièrement. Veillez à vous réserver au moins une journée par semaine au cours de laquelle votre niveau de stress est significativement plus bas que les autres jours.

Le stress se manifeste par la CONTRAINTE : tensions – inhibitions, jusqu’à la paralysie ou bien par la PERTE DE CONTROLE : réactions defuite ou combat lorsque cela est possible, résistance jusqu’à ce que les ressources diminuent progressivement, puis s’épuisent – c’est alors l’épuisement, le « burnout ».

– MANIFESTATIONS PSYCHOLOGIQUES
colère, anxiété, attaques de panique, crises de tétanie/spasmophilie, dépression, stress post-traumatique que l’on appelle « burnout »

– MANIFESTATIONS SOMATIQUES

  • Baisse des défenses immunitaires, augmentation des risques d’infection– maladies auto-immunes
  • Atteinte des systèmes : système cardiovasculaire (troubles du rythme cardiaque, attaques cardiaques) , système cérébral (attaques cérébrales), système gastro-intestinal (colopathie fonctionnelle, ulcères, maladies de Krohn), système végétatif et parasympathique : migraines, crampes, constrictions – cervicale, thoracique, sueurs, névralgies atypiques, troubles de la cénesthésie, troubles musculo-squelettiques, acouphènes, vertiges …
  • Certains cancers
  • Diabète
  • Obésité

– MANIFESTATIONS COMPORTEMENTALES : addictions au sport, au travail, à l’alcool, au tabac, aux médicaments et stupéfiants (toxicomanie), tentatives de suicide

DIFFERENCES HOMMES FEMMES PAR RAPPORT AU STRESS

  • Traditionnellement, le comportement attendu pour un homme est d’être sûr de soi, contrôlé, physiquement fort, affirmé, ambitieux, orienté résultat, avoir le travail comme priorité, être l’élément du couple qui assure l’aisance financière Le comportement attendu d’une femme est qu’elle soit préoccupée par les autres, sensible, qu’elle s’occupe des enfants et de la maison.
  • La capacité à ou l’obligation de s’éloigner de ces clichés peut constituer – ce n’est pas obligatoire, mais cela est possible – pour certain(e)s une transgression, un stress négatif, même dans nos sociétés modernes
  • On constate que le mariage est, pour les hommes, un « ascenseur social » et facilite la progression hiérarchique, tandis que pour la femme, le mariage est un « descenseur social », puisqu’il signifie le début d’une vie où les priorités deviennent souvent les responsabilités domestiques et maternelles.
  • La capacité à parler de son stress protègerait des symptômes somatiques et comportementaux, d’où la prévalence des symptômes somatiques chez les hommes, traditionnellement moins à l’aise dans l’expression de leurs émotions.
  • D’après les études menées sur le stress, les hommes qui travaillent dans des univers dominés par les femmes sont plus enclins à être violents avec leurs épouses, s’ils travaillent dans univers masculin, c’est moins fréquent…

FACTEURS VALORISANT LE STRESS AU TRAVAIL

  • Ne pas avoir de maîtrise sur son travail, son environnement, évoluer dans un environnement contraire a ses valeurs, être soumis au contrôle excessif de l’autre, recevoir des objectifs trop élevés, ne recevoir aucune marque de reconnaissance
  • Etre dans un rôle professionnel ambigu, flou, absence de définition des rôles…
  • Recevoir dans l’entreprise ce que l’on appelle des « injonctions contradictoires « (c’est-à-dire des messages qui se contredisent)

IMPACT DU STRESS AU TRAVAIL SUR LA PERSONNE

  • Ne pas avoir de maîtrise sur son travail, son environnement, évoluer dans un environnement contraire a ses valeurs, être soumis au contrôle excessif de l’autre, recevoir des objectifs trop élevés, ne recevoir aucune marque de reconnaissance
  • Etre dans un rôle professionnel ambigu, flou, absence de définition des rôles…
  • Recevoir dans l’entreprise ce que l’on appelle des « injonctions contradictoires « (c’est-à-dire des messages qui se contredisent)

IMPACT DU STRESS SUR L'ENTREPRISE

  • Absentéisme
  • Productivité en baisse
  • D’après un sondage de la SOFRES, le stress aurait un coût annuel de 5 milliards en France, soit 3 % du PNB

LES INDICATIONS

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